"Mi-parti d'azur à deux bars adossés d'or cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, le bar dextre engoulé d'un anneau d'or, et mi-parti de gueules à la croix d'argent."
Qu’il s’agisse "dés 541 gossâds", en effet, on prétendait jadis que les eaux locales donnaient le goitre, et que vous soyez à Areis en 1130, ou à Areium en 1139, ou bien à Arium en 1192, que vous l’appeliez en 1214 : Areies/Arey/Areis, voire Aurey en 1360, ou alors en 1385 : Arrey-sus-Mezelle, Arey en 1421, ou encore à Airy en 1424, et Airey en 1490, Ary en 1544, Arrée en 1594, au XVIIe siècle c’était Arrig, ou Arraye en 1691, Arryg (carte Cassini), Arry (1793). 1871-1915 : Arry, 1915-1918 : Arrich, 1940-1944 : Aringen. Nul besoin de rappeler que la ville le théâtre de durs
combats
lors des derniers conflits mondiaux, vous êtes bien à Arry en Moselle, en Lorraine, région Grand-Est depuis 2016.
Situation.
Seul édifice ancien sauvegardé, initialement construite en maison forte avec donjon, recouverte d'une toiture au XVIIe siècle, l’Église Saint-Arnould, est une église fortifiée romane du XIIIe siècle. Le chœur gothique présente de magnifiques fresques, les deux nefs sous lambris ont été reconstituées en 1976, durant le restauration de 1974-1980.
C’est en 1924 que sont commandées 3 campanes à Georges FARNIER de Robécourt. Sont livrés un La de 418 kg pour un diamètre de 880 mm, un Sol de 558 kg de 998 mm de Ø lui répond. La plus imposante donne le La, pour 834 kg et 1.110 de Ø. Le 1er février 1925 la bénédiction leur est donnée, avant qu’elles ne rejoignent dans le clocher.
Cloches de l'Église d'Arry, par G. FARNIER en 1924
En allant à Robécourt, à 120 km au Sud, passez par Contrexéville.