"Au milieu de deux grands épis de riz, on retrouve les forêts, les rizières, les routes, les barrages, ainsi qu'un engrenage symbolisant l'industrie. Au centre, on trouve la silhouette du That Luang de Vientiane, symbole national" (Blason du Laos)
Située au bord du Mékong, fondée en 1712 selon Francis Garnier (1839-1873), mais « signalée au milieu du XVII° siècle » écrit Pierre Lintingre (1),
Champassak était la capitale du Royaume de Champassak. À l'époque coloniale, ce dernier devient province de Champassak, son ancienne capitale se mute alors en chef-lieu. Cette ville du sud Laos, est située à environ 48 km à l’est de la frontière Laos-Thaïlande, et à 132 km au nord avec celle du Cambodge. Nous sommes à Champassak, également orthographiée Champasak dans sa version anglo-saxonne.
Situation.
Mandaté à Bassac
(2),
en 1895 pour « fonder une chrétienté », Arsène Couasnon (1865-1921) commence par développer une communauté dans son habitation ; une pièce est alors transformée en oratoire. Manquant de place, un vieux hangar, acquit pour 10 francs, est transformé en une première église, « un petit clocher en bois » est même construit. Quatre années plus tard, la congrégation compte « six cents chrétiens baptisés ». Un édifice plus grand et plus solide est alors édifié.
Vers 1907-1909, la construction prend « un air catholique »
(3),
suite au don d’une petite cloche par une famille vendéenne. Adolphe FARNIER, fondeur à Velars-sur-Ouche en Côte d’Or, l’a créée dans sa fonderie « A notre Dame d’Étang ».
Une des cloche coulée par Adolphe FARNIER, fondeur à Velars sur Ouche
Un sincère remerciement à François fer-air, pour la transmission d’informations et de ses photos. Visitez son blog, fer-air.over-blog.com, pour de plus amples précisions.
Découvrez également les Archives des Missions Étrangères de Paris, et les lettres d’Arsène Couasnon de 1895 à 1907.
Pour Robécourt, c'est à 9.950 km, passez donc nous voir.