"D'azur à la roue de six rais d'or."
Si l’on se réfère au site
« La Chancellerie des Universités de Paris »,
« l’affirmation de Paris comme capitale de la France s’appuya sur le développement et le rayonnement de l’Université de Paris. Celle-ci vit le jour au cours du XII° siècle… » dont l’un des piliers, pour ne pas dire le premier, voit le jour grâce à un fils de paysan issu d’une modeste commune de l’Est de la France, de moins de 200 âmes. Certains ont perçu l’allusion faite à la Sorbonne, honorable institut devant son nom à son fondateur, le Chapelain et confesseur du Roi de France Louis IX, Robert de Sorbon (1201-1274). Nous sommes chez les Sorbonnais et Sorbonnaises, à Sorbon dans les Ardennes, Région Champagne-Ardenne, aujourd’hui Grand-Est.
Situation.
Edifiée vers 1530, l’église Saint-Benoît de Sorbon s’agrandie de deux chapelles au 18ème siècle. Son chœur, rectangulaire, est reconstruit vers 1880 en pierre de taille de craie de Dom-le-Mesnil, la toiture du bâtiment recouvert d’ardoises. Son clocher, en charpente de plan carré campé au milieu du faîtage de la nef, reconstruit en 1864, est cantonnée de quatre clochetons.
Les cloches de 1822, sont « descendues le 26 juillet 1917 et brisées sous les yeux des habitants par ordre de la « Kommandantur » ». Ont-elles poursuivies leur carrière sous forme de canon, dont l’alliage est identique ? Afin de redonner vie au clocher, trois dames de bronze sont commandées au saintier de Robécourt, Georges FARNIER, en 1920. Une fois livrées et installées aux places d'honneur, Thérèse, Hélène et Berthe reçoivent la bénédiction par l’archevêque de Reims, le cardinal Luçon, le 22 août 1920.
Nom des cloches Poids Diamètre Note • Thérèse 230 kg 735 mm Do • Hélène 166 kg 654 mm Ré • Berthe 96 kg 551 mm Fa
Thérèse, Hélène et Berthe de Georges FARNIER
En allant à Robécourt, à 236 km, passez par Reims et Houdemont.