"Parti d'azur à trois fasces d'or, et fascé d'or et d'azur de six pièces, en sautoir, deux marteaux de sable brochant sur le tout"
Suite aux vestiges découverts dans les années 1960, nous savons que ce site est occupé depuis plus de 6.000 ans. Il est donc logique que la commune Lorraine d'Uckange en Moselle, en Lorraine, région Grand-Est depuis 2016, peuplée d’environ 7.200 habitants, fut luxembourgeoise, allemande ou française, au grès des différents conflits.
Situation.
Il était fréquent qu’une église, devenu trop vétuste ou trop petite, soit remplacée par une autre sur un même lieu. Nous ne possédons que peu d’élément sur la première, hormis qu’elle servait d’asile à la population en cas de danger ou de guerre, d’où un vieillissement accentué. En avril 1740, les travaux débutèrent, la nef fut entièrement reconstruite, la réouverture de l’église Sainte Barbe s’opéra 6 mois plus tard. En 1867, est prévu la reconstruction du Transept, du
Chœur,
du clocher et de la sacristie, avec un dépassement de budget de… 93%.
Un orgue fut installé en janvier 1892, mais en octobre 1917, une grande partie des tuyaux en étain furent réquisitionnés par les autorités allemandes. Il ne sera restauré qu’en 1926.
Durant plus d’un siècle et demi, 2 cloches rythmeront la vie des Ukangeois. En 1883, elles seront fondues, et trois nouvelles campanes prendront place jusqu’en 1917. Également réquisitionnées octobre 17, les deux plus grosses seront brisées et descendues du clocher. Le 4 décembre 1922, seront livrées, par Georges FARNIER, 3 nouvelles cloches : « Sacré cœur de Jésus, saint cœur de Marie », un Do# de 1.721 kg, d’un diamètre de 1.400mm, Sainte Barbe St Jean-Baptiste : Ré# de 1.201 kg et 1.245 Ø, et Ste Jeanne d’Arc en Fa de 849 kg et Ø 1.110mm.
Le 17 décembre 1922, la bénédiction des cloches. Détail sur la Do# de 1.721 kg
Je vous suggère une visite dans le Grenier d'Akangeois, une mine de trésors, ainsi que dans la Communauté de Paroisse Frédéric Ozanam.
En allant vers le sud, à 155 km, vous êtes à Robécourt, à 90 km.