"De gueule, coupé en chef d’un rameau d’olivier chargé de 4 et 3 olives posé en fasce, le tout d’argent, et en pointe à la porte de Bab El Khemis d’or et de sinople, à la bordure de même aux 6 paire d’olives de sable ornées de 3 feuilles de sinople ordonnées en 2, 2 et 2." (Logo de Meknès)
Peuplée depuis le néolithique, cette ancienne ville berbère devient la capitale maurétanienne antique, après la « visite » des romains. Plus tard, elle conserve cette qualité sous la première dynastie musulmane du Maroc, puis sous le règne d'Ismaïl ben Chérif (1672-1727). Nous sommes dans l’une des quatre villes impériales du Maroc, à مكناس, en arabe,ⵎⴽⵏⴰⵙ ou maknas en berbère, également renommée sous Meknès, au Maroc en Afrique.
Situation.
Selon le père Anastase Goudal (1),
en 1912 est édifiée la
première Chapelle
Militaire et Paroissiale de Meknès, boulevard El Haboul. Était-elle à proximité immédiate, ou à l’emplacement de l’ancien couvent, telle est l’éternelle question que se posait le Père Goudal.
C’est en 1913 qu’est commandée, puis réalisée par Ferdinand FARNIER, la 1ère cloche de la Chapelle Militaire Paroissiale de Meknès. D’un poids de 43,5 kg pour un diamètre de 425 mm, elle chante en Sol#. C’est, vraisemblablement, avec faste que le 11 janvier 1914, elle reçoit la traditionnelle bénédiction, avant de rejoindre le clocher.
Bénédiction de la 1ère cloche de la Chapelle Militaire et Paroissiale de Meknès
NB : « Bénédiction de la 1ère cloche » lisons-nous sur les cartes postales. Cela implique au moins une 2nde, mais Ferdinand n’en pas réalisée d’autre pour cette ville…. Point de nouvelle sœur, où peut-être réalisée par un autre fondeur ?
Ne possédant que peu d’informations sur cette Chapelle, je suis preneur de tous renseignements complémentaires.
De plus, j’émets des doutes sur la correspondance des 2 premières photos. En cas d’erreur(s) merci d’être indulgent et surtout de me les signaler. Pour me les transmettre, cliquez
jeff@clocherobecourt.com.
En allant à Robécourt, à 2474 km, passez par Dijon.