"Tranché d’argent au charme de sinople, et de gueules à l’écusson losangé d’or et de sable."
Carpinetum, Carpini-ad-rupem, Chelmes (en 982), Vvillam de Chalamis (1112), Calmas (1147), Charmes (1265, 1329), Charmes-devant-Toul (1309, 1315, 1329), Charmes-séant-devant-Toul (1330), Chermes-seleis-Domgermain (1343), Charmes (1371), terra de Charmes (1402), Charmae (1402), villa de Charmis (1404), Charmes-de-Venthoul (8 juin 1471), Charmes-la-Coste (1499), ou Charmes-la-Coste-les-Domgermain (1562).
Que faut-il trouver ou deviner derrière cette multitude de noms différents ? Je crois que si l’on questionnait les 319 Carpiniens et Carpiniennes, dans le département de la Meurthe de 1790 à 1871, ils déclareraient vraisemblablement tous : « le charmant village de Charmes-la-Côte en Meurthe et Moselle, en région Lorraine », dans, région Grand-Est depuis 2016.
Situation.
« Charmes la Côte, village-à quatre lieues de Commercy, une et demie de Toul, rétabli en cure par sentence da commissaire apostolique, le 22 novembre 1741. Ce lieu-était possédé en souveraineté par Jean-Jacques de Ligniville, seigneur de Vannes, de Sanxures en partie, de Housselemont, Bulgnéville et Sageri, baron de Villers en Auxoy, souverain de Charmes-la-côte. Il était père de Charlotte de Ligniville, qui épousa, après l'an 1624, Charles de Gournay, mort en 1632 » si nous nous référons à la page 180 de « Notice de la LORRAINE », Tome Premier, par Dom Aug. CALMET, édité en 1840.
Quant à l’Église de la Nativité de la Vierge Marie dont le cœur date du XV° siècle : L’église paroissiale de Charmes est assez grande et belle ; on dit qu’elle est du temps de Charlemagne, et on montre dans un vitreau une image d’un roi de France ; mais il n’y a nulle apparence que l’édifice soit de cette antiquité.
Ce roi de France, dont le manteau est orné de fleurs de lys, ayant auprès de lui des personnes qui lui demandent son intercession, est apparemment saint Louis ; les autres monumens qui s’y remarquent ne sont nullement antiques.
Charmes est à sept lieues de Nancy, six de Lunéville, cinq d’Épinal, deux et demie de Mirecourt et deux de Bayon. Le bailliage de Charmes se régit par la coutume de Lorraine, et le village de Vincey par celle d’Épinal.
La ville de Charmes a produit quelques écrivains célèbres, comme Jean Ruyer, chanoine de Saint-Diey ; Nomesius, auteur d’un Parnasse poétique; Alberi, auteur d’une vie de saint Sigisbert ; le père Thomas, capucin, auteur d’une théologie morale. On voit dans l’église paroissiale une fenêtre en verre peint, faite en 1293 par les -tailleurs et cordonniers de Charmes, en l’honneur des saints Crépin et Crépinien. »
Catherine, Marie-Émilie et Adeline-Félicité ont été bénies en 1857 par Auguste Saunier, le curé du village. Elles sont l’œuvre d’Honoré Perrin, professionnellement plus connu sous PERRIN-MARTIN, le créateur de la fonderie de cloches Robécourt dix années plus tôt, en 1847.
Catherine Leclerc née Jacques, Marie-Émilie Ledur et Adeline Félicité Louis, sont les marraines des trois campanes du clocher, fait remarquables, les prénoms en sont les exactes répliques.
Nom des cloches Poids Diamètre Note • Catherine 750 kg Env. 1.090 mm Fa • Marie-Émilie 500 kg Env. 990 mm Sol • Adeline-Félicité 275 kg Env. 784 mm La
Pour parfaire votre connaissance des lieux et du patrimoine, je vous invite à visiter le site fort instructif de Vincent LAMARQUE.
En allant à Robécourt, à 70 km, passez par Malzéville et Houdemont.