"Coupé, au premier d'azur semé de billettes d'or au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, issant de la partition et brochant sur le tout, au second recoupé émanché de gueules et d'argent » (Blason du Jura).
Ce « n'est pas un village : c'est un jardin anglais tout parsemé d'arbres fruitiers et de chaumières, arrosé par la Bienne et offrant pour perspectives de hautes montagnes et des roches nues percées de grottes ». Il « dut être habité dès les temps les plus reculés ; aussi y rencontre-t-on fréquemment des médailles romaines… »
(1).
Vous connaissez peut-être cette commune, qui fusionne avec celle de Chiriat en 1822, sous Villa de Vallibus, voire Vaux-Chiria, ou bien, à partir de 1793, simplement Vaux. Elle devient Vaux-lès-Molinges, à compter de 1842, et prend son appellation définitive en 1865 comme Vaux-lès-Saint-Claude, dans le Jura en Franche-Comté, région Bourgogne-Franche-Comté
Situation.
Édifiée par les habitants vers 1855, l’église Saint Sébastien de Vaux-lès-Saint-Claude remplace l’ancienne chapelle qui daterait du XV° siècle. La surplombant de son éperon rocheux, la Chapelle Saint-Romain, du XII° siècle, semble la protéger.
Les deux campanes de la tour-clocher, construite de 1873 à 1876, veillent sur les 680 Vauxois. La plus ancienne est coulée en 1829 par Joseph FREREJEAN, fondeur de Lyon.
La plus récente, et plus imposante, Jeanne-Césarine, est une œuvre des saintiers de Robécourt. Ferdinand et Arthur FARNIER, réputés sous FARNIER-FRÈRES, la fondent en 1890, puis la livrent en 1891 afin qu’elle reçoive la bénédiction par Mgr César-Joseph MARPOT, l'évêque de Saint-Claude.
Nom des cloches Poids Diamètre Note • Jeanne-Césarine 602 kg 998 mm Sol
La bénédiction des 4 sœurs, le 8 octobre 1922
En allant à Robécourt, à 258 km, passez par Dijon.