"D’argent au pampre de vigne de sinople, fruité de quatre grappes de pourpre."
C’est sous la plume de Jules César, dans sa fameuse « Guerre des Gaules », qu’apparait pour la première fois le nom de cette bourgade. Est-ce pour le symbole décrit dans son blasonnement, ou de par sa situation comme lien à l'embranchement des voies de communications entre les villes ? Toujours est-il que les vestiges d’un four de potier, appelé four romain, sont toujours présents. Nous sommes dans une commune affranchi en 1336, par Jean de Sarrebrück, à Vignot, dans la Meuse en région Lorraine, devenue Grand-Est.
Situation.
Située au centre de la commune, la Mairie de Vignot, est un bâtiment édifié au XIX° siècle. Comme souvent pour les communes de cette taille, l’école primaire est dans, ou accolée à, la mairie. Lors de la réfection de la couverture, en 1964, le campanile surplombant la toiture n’est pas reconstruit.
La cloche, coulée en 1867 à Robécourt, d’un poids de 330 kg est signée BEURNEL-PERRIN. Durant plus d’un demi-siècle, elle est remisée au fond d’un atelier. Mais grâce à la main d’œuvre et aux bonnes volontés de Vignotins tels : J-J Haudebourg, Mickël, Steven, sans oublier, M le Maire…, elle siège, comme neuve, dans la salle du Lavoir.
Rappelons qu’Honoré PERRIN, fondeur itinérant, s’est installé à Robécourt suite à son mariage avec Apolline Eugénie MARTIN en 1846. Suivant la coutume des saintiers, il signe alors ses cloches : PERRIN-MARTIN, y crée la fonderie, apprend le métier, entre autres, à en certain BEURNEL. Sa fille, Marie Julie Charlotte, épouse le 18 octobre 1865 le fondeur Paul Camille BEURNEL, qui s’installera professionnellement à Nancy vers 1875.
Une cloche signée BEURNEL-PERRIN de 1867
Un sincère remerciement à monsieur le Maire de Vignot, et ses administrés, sans oublier L’Est Républicain, sans eux, cette page n’aurait pas vu le jour.
En allant à Robécourt, à 77 km, passez par Commercy.