"De gueules à l'ancre de marine d'or avec sa gumène du même, surmontée d'une trangle aussi d'or étayée aux cantons de deux bâtons du même mouvant des flancs, l'un en barre à dextre et l'autre en bande à senestre."
Citée peuplée depuis le 6-5ème siècle avant notre ère, les carrières de la côte sont vraisemblablement exploitées à partir du 3ème siècle av. J-C. Le port gallo-romain contribua à l’essor d’une commune prometteuse, quelques années plus tard, un empereur corse, y fait même entreprendre les premiers travaux du canal d'Arles à Bouc. En 1947, le navire « Le président Warfield », est arraisonné par les Anglais au large de Haïfa. Les 4.500 émigrants, déclarés « illégaux » par les Britanniques, sont immédiatement ramenés dans les eaux territoriales françaises d’où ils sont partis sur le navire devenu « Exodus 47 ». Nous sommes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), dans les Bouches-du-Rhône, à Port-de-Boucs.
Situation.
« À l’origine, destinée à un clocher, elle s’est retrouvée privée de son battant et exposé au pied de l’église quand ce vieil édifice vétuste a été détruit pour être remplacé par un bâtiment à l’architecture moderne » peut on lire dans un journal de l’Est. Mes informations diffèrent légèrement, l’ancienne église serrait devenu, en 1989, l'actuel cinéma le Méliès. Quid de l'histoire ?
Le vendredi 9 septembre 1921, Georges FARNIER, coule 195 kg de cuivre et 55 kg d’étain. Magdalena nait ! Quelques jours plus tard, elle rejoint son port d’attache : la méditerranée et le soleil de Port-de-Bouc.
Près de 75 années plus tard, les mystères de la vie, et les bonnes volontés, Roberticurtiennes, mais surtout celle des Port-de-Boucainnes, lui font effectuer effectuer le trajet inverse. Depuis les Journées du Patrimoine de septembre 1996, elle jouit d’une retraite bien méritée, dans son lieu de naissance, à la fonderie de Robécourt.
Magdalena et la presse, en 1996.
Un Do de 260 kg et de 751 mm de diamètre.
Robécourt ? C'est à 642 km au Nord.