"D'azur semé de croisettes d'or et aux deux bars d'or". (Blason de la Meuse)
En recevant sa charte d’affranchissement
(1),
donnée par les comtes de Stenay et Grandpré en 1188, elle devient la plus ancienne commune libre du département. Elle est alors administrée par une communauté d’échevins
(2)
et non plus par un seigneur. Cette charte, dont l’original disparait lors de l’incendie du village en 1914, est ensuite copiée par la plupart des communes affranchies des environs. Nous sommes à Beaufort-en-Argonne, dans le département de la Meuse en Lorraine, région Grand-Est.
Situation.
Cette construction est édifiée au XVIII° siècle, mais le cœur de l’église Sainte-Catherine date de 1910. Nous pouvons y admirer un très intéressant mobilier provenant de l’ancienne chartreuse du Mont-Dieu (Ardennes) : autel et retable, stalles….
Pour remplacer les cloches spoliées par les Allemands en 1914, l’abbé Pipereau commande, en 1927, trois nouvelles campanes au saintier de Robécourt. Afin de donner naissance à Jeanne-Lucienne, Marie-Louise et Catherine près de 1.150 kg de cuivre rouge et d’étain sont coulées par Georges FARNIER et son équipe. Elles sont bénites le 20 octobre 1927, par l’abbé Gattinois, archiprêtre de la cathédrale, en présence du doyen Mouton et de 14 prêtres ! Le 25 octobre, elles sont installées dans le clocher par « l’habile abbé Bardin, curé de Baâlon » peut-on lire dans un article de l'Est Républicain.
Leurs poids respectifs sont : 234, 339 et 475 kg, leurs diamètres de 740, 831 et 933 mm, et elles chantent en Do, La# et Sol.
Les abbés Pipereaux et Saintin devant les nouvelles cloches
Un sincère remerciement à L’Est Républicain pour son article du 29 octobre 2017, source de cette page.
En allant à Robécourt, à 198 km au Sud, passez donc par Verdun.